Projection powerpoint : 5 pièges à éviter dans vos formations

Projection powerpoint : 5 pièges à éviter dans vos formations

Je vais aborder ici quelques astuces pour faire face à 5 problèmes courants de projection powerpoint. En effet, notre beau métier de formateur est parfois pavé de chausses trappes et autres pièges. Nous pouvons essayer d’en éviter certains grâce à une excellente préparation, sauf qu’il est impossible de tout maîtriser.

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Je vais aborder ici quelques astuces pour faire face à 5 problèmes courants de projection powerpoint. En effet, notre beau métier de formateur est parfois pavé de chausses trappes et autres pièges. Nous pouvons essayer d’en éviter certains grâce à une excellente préparation, sauf qu’il est impossible de tout maîtriser. 1er piège : rester prisonnier de son support Parfois on a tendance à lire son support. En effet, celui –ci comprend beaucoup de détails et d’éléments qu’on estime importants (dates, noms, chiffres…) tant pour nous que pour les stagiaires. Il peut être très tentant de le lire de peur de dire une bêtise ou d’en oublier. Malheureusement, dans ce cas, on tourne le dos aux stagiaires car on focalise sur la surface projetée. Il est préférable d’alléger vos supports si vous le pouvez et de pouvoir jeter un œil de temps en temps que l’écran de votre ordinateur que vous aurez tourné judicieusement vers vous. Comme cela, même en étant debout vous pourrez le voir. 2ème piège : avoir des supports trop chargés Comme tout le monde, lorsque j’ai commencé à animer des formations, j’avais tendance à en mettre trop sur chaque « slide ». Je craignais d’oublier d’aborder un sujet ou un élément fondamental, et donc, j’avais tendance à surcharger mes supports. Rapidement, je me suis aperçue que je n’en avais pas besoin puisque je connaissais mon sujet. Comme vous, vous connaissez le votre. J’ai également réalisé que je perdais l’attention des stagiaires qui prenaient le temps de lire chaque support et qui, de ce fait, ne m’écoutaient plus. J’ai compris qu’il fallait moins charger les supports. Il est essentiel de ne mettre que des mots clés, schémas épurés ou dessins sur vos supports afin que ni vous ni les stagiaires ne soyez tenté de rester figés dans leur lecture. 3ème piège : ne pas avoir de plan B Pour quelles raisons avoir un plan B J’ai déjà un peu abordé les problèmes techniques du matériel dans mon article XXXXXXXX En effet, il se peut que pour une raison ou une autre, vous ne puissiez pas utiliser votre support powerpoint. Par exemple, si vous avez une grosse coupure d’électricité pendant la vidéoprojection. Et oui ! Cela m’est déjà arrivé une fois ! Vive les orages du sud-ouest. Cela a duré 2 heures quand même ! Parfois, c’est l’ordinateur qui tombe en panne de façon inexpliquée, ou qui refuse de démarrer suite à une mise à jour de windows. Cela m’est arrivé aussi. D’autres fois, c’est le vidéoprojecteur qui ne fonctionne pas, ou n’est pas compatible avec votre matériel, ou dont la lampe est tellement vieille que votre powerpoint s’affiche en jaune (illisible) ou que l’image saute en permanence. Cela m’est aussi arrivé. Si bien que j’ai décidé de m’équiper d’un ordi portable efficace et compatible avec un videoprojecteur simple mais performant. J’emporte également une multiprise avec une rallonge lorsque je vais dans des lieux que je sais peu ou mal équipés. Je vous donne quelques unes de mes astuces dans mon article la mallette du formateur. Qu’est-ce qu’un plan B ? Avoir un plan B ne signifie pas forcément être obligé d’investir dans un ordinateur portable ou un vidéoprojecteur, qui eux-aussi de toute façon peuvent vous lâcher pour une raison mystérieuse (ou pas !). Avoir un plan B, c’est avant tout savoir rebondir avec humour et entrain pour que votre groupe de stagiaires ne souffre pas de la situation. Un bon plan B c’est : -Des photocopies de vos supports dans un format distribuable aux stagiaires qui sont prêtes avant la formation. Cela permet également aux stagiaires de ne prendre que quelques notes et de rester concentrés sur ce que vous dites. - Un paperboard et/ou un tableau blanc pour noter au pied levé les éléments fondamentaux de votre formation. - Si vous avez des vidéos à montrer, pensez à inverser des parties de votre formation, par exemple, tout en prévenant les stagiaires. Bref, un retour à l’ancienne, à une époque où powerpoint et les vidéoprojecteurs n’existaient pas. Si, si croyez-moi, Aristote n’en avait pas besoin ! (je rigole, bien sûr) Vous pourrez ainsi montrer aux stagiaires que vous maîtrisez parfaitement votre sujet. 4ème piège : ignorer une magnifique faute de grammaire ou d’orthographe Je lis et relis de nombreuses fois mes supports, quels qu’ils soient, et quoi qu’il arrive, j’ai toujours une ou deux coquilles sur l’ensemble. Pourquoi ? Parce que nous avons tous tendance à davantage revoir le fond que la forme, on se concentre sur le contenu et moins sur l’orthographe ou la grammaire. Sauf que quand j’anime, soudain cette « énoooooorme » faute d’orthographe jaillit devant mes yeux et cela m’horrifie (je déteste faire des fautes !). Plusieurs pistes s’offrent à moi dans ce cas là : - Faire comme si je n’avais rien vu et la corriger en douce pendant la pause pour mes futures interventions. - Attendre qu’un stagiaire s’en aperçoive et me fasse une remarque pour la corriger. En fait, beaucoup de stagiaires verront la fautes et peut oseront vous le dire ! - M’interrompre et fermer le diaporama et me précipiter à corriger la dite faute. - Le signaler aux stagiaires pour leur permettre de corriger leur support en même temps que moi, je corrige le mien. Pour ma part, j’opte pour la dernière solution qui m’a été donné par un spécialiste en métacommunication et qui fonctionne très bien. Avant je rougissais jusqu’aux oreilles en priant pour que personne ne voit ma faute (ce qui n’est somme toute pas très marrant à vivre !). 5ème piège : se placer entre le vidéoprojecteur et la zone de projection Il arrive parfois que suivant la configuration des salles, vous ayez très peu de place pour vous positionner face à vos stagiaires. L’idéal étant bien évidemment d’être placé à droite ou à gauche de la surface de projection pour que tout le monde voit le support. J’ai pu constater par ma pratique que parfois, ce n’est pas aussi simple d’aménager l’espace comme on le souhaiterait. Il se peut donc que, comme cela m’arrive parfois, vous soyez obligé de parler à votre auditoire en étant entre le vidéoprojecteur et la surface de projection. Résultat : vous voilà peinturluré de façon plus ou moins charmante, la lumière agressive du vidéo dans les yeux et des ombres grotesques dessinées derrière vous. Pas de bol ! Je vous confie ici une astuce que j’utilise depuis plusieurs années et qui fonctionne très bien quelque soit l’ordinateur que l’on utilise. Lorsque vous voyez que vous devrez vous placer ne serait-ce que quelques minutes devant le vidéo et que vous êtes en mode diaporama de powerpoint appuyez une fois sur la touche N de votre clavier si c’est un AZERTY ou la touche B de votre clavier si c’est un QWERTY. Comme par magie la lampe ne projette plus, tout en restant allumée. Pour revenir en mode projection appuyer une nouvelle fois sur la touche N ou B. A vous de jouer ! Est-ce que vous avez d’autres astuces ? ou d’autres problèmes de projection ? N’hésitez pas à m’en faire part dans vos commentaires.
Source : Pixabay

1er piège : rester prisonnier de son support Powerpoint

Parfois on a tendance à lire son support. En effet, celui –ci comprend beaucoup de détails et d’éléments qu’on estime importants (dates, noms, chiffres…) tant pour nous que pour les stagiaires. Il peut être très tentant de le lire de peur de dire une bêtise ou d’en oublier. Malheureusement, dans ce cas, on tourne le dos aux stagiaires car on focalise sur la surface projetée.

Il est préférable d’alléger vos supports si vous le pouvez et de pouvoir jeter un œil de temps en temps que l’écran de votre ordinateur que vous aurez tourné judicieusement vers vous. Comme cela, même en étant debout vous pourrez le voir.

2ème piège : avoir des supports Powerpoint trop chargés

Comme tout le monde, lorsque j’ai commencé à animer des formations, j’avais tendance à en mettre trop sur chaque « slide ». Je craignais d’oublier d’aborder un sujet ou un élément fondamental, et donc, j’avais tendance à surcharger mes supports. Rapidement, je me suis aperçue que je n’en avais pas besoin puisque je connaissais mon sujet. Comme vous, vous connaissez le votre. J’ai également réalisé que je perdais l’attention des stagiaires qui prenaient le temps de lire chaque support et qui, de ce fait, ne m’écoutaient plus.

J’ai compris qu’il fallait moins charger les supports.

Il est essentiel de ne mettre que des mots clés, schémas épurés ou dessins sur vos supports afin que ni vous ni les stagiaires ne soyez tenté de rester figés dans leur lecture.

3ème piège : ne pas avoir de plan B pour faire sans Powerpoint

Pour quelles raisons avoir un plan B

J’ai déjà un peu abordé les problèmes techniques du matériel dans mon article sur la mallette du formateur

En effet, il se peut que pour une raison ou une autre, vous ne puissiez pas utiliser votre support powerpoint. Par exemple, si vous avez une grosse coupure d’électricité pendant la vidéoprojection. Et oui ! Cela m’est déjà arrivé une fois ! Vive les orages du sud-ouest. Cela a duré 2 heures quand même !

Parfois, c’est l’ordinateur qui tombe en panne de façon inexpliquée, ou qui refuse de démarrer suite à une mise à jour de windows. Cela m’est arrivé aussi.

D’autres fois, c’est le vidéoprojecteur qui ne fonctionne pas, ou n’est pas compatible avec votre matériel, ou dont la lampe est tellement vieille que votre powerpoint s’affiche en jaune (illisible) ou que l’image saute en permanence. Cela m’est aussi arrivé. Si bien que j’ai décidé de m’équiper d’un ordi portable efficace et compatible avec un vidéoprojecteur simple mais performant. J’emporte également une multiprise avec une rallonge lorsque je vais dans des lieux que je sais peu ou mal équipés. Je vous donne quelques unes de mes astuces dans mon article la mallette du formateur.

Je vais aborder ici quelques astuces pour faire face à 5 problèmes courants de projection powerpoint. En effet, notre beau métier de formateur est parfois pavé de chausses trappes et autres pièges. Nous pouvons essayer d’en éviter certains grâce à une excellente préparation, sauf qu’il est impossible de tout maîtriser. 1er piège : rester prisonnier de son support Parfois on a tendance à lire son support. En effet, celui –ci comprend beaucoup de détails et d’éléments qu’on estime importants (dates, noms, chiffres…) tant pour nous que pour les stagiaires. Il peut être très tentant de le lire de peur de dire une bêtise ou d’en oublier. Malheureusement, dans ce cas, on tourne le dos aux stagiaires car on focalise sur la surface projetée. Il est préférable d’alléger vos supports si vous le pouvez et de pouvoir jeter un œil de temps en temps que l’écran de votre ordinateur que vous aurez tourné judicieusement vers vous. Comme cela, même en étant debout vous pourrez le voir. 2ème piège : avoir des supports trop chargés Comme tout le monde, lorsque j’ai commencé à animer des formations, j’avais tendance à en mettre trop sur chaque « slide ». Je craignais d’oublier d’aborder un sujet ou un élément fondamental, et donc, j’avais tendance à surcharger mes supports. Rapidement, je me suis aperçue que je n’en avais pas besoin puisque je connaissais mon sujet. Comme vous, vous connaissez le votre. J’ai également réalisé que je perdais l’attention des stagiaires qui prenaient le temps de lire chaque support et qui, de ce fait, ne m’écoutaient plus. J’ai compris qu’il fallait moins charger les supports. Il est essentiel de ne mettre que des mots clés, schémas épurés ou dessins sur vos supports afin que ni vous ni les stagiaires ne soyez tenté de rester figés dans leur lecture. 3ème piège : ne pas avoir de plan B Pour quelles raisons avoir un plan B J’ai déjà un peu abordé les problèmes techniques du matériel dans mon article XXXXXXXX En effet, il se peut que pour une raison ou une autre, vous ne puissiez pas utiliser votre support powerpoint. Par exemple, si vous avez une grosse coupure d’électricité pendant la vidéoprojection. Et oui ! Cela m’est déjà arrivé une fois ! Vive les orages du sud-ouest. Cela a duré 2 heures quand même ! Parfois, c’est l’ordinateur qui tombe en panne de façon inexpliquée, ou qui refuse de démarrer suite à une mise à jour de windows. Cela m’est arrivé aussi. D’autres fois, c’est le vidéoprojecteur qui ne fonctionne pas, ou n’est pas compatible avec votre matériel, ou dont la lampe est tellement vieille que votre powerpoint s’affiche en jaune (illisible) ou que l’image saute en permanence. Cela m’est aussi arrivé. Si bien que j’ai décidé de m’équiper d’un ordi portable efficace et compatible avec un videoprojecteur simple mais performant. J’emporte également une multiprise avec une rallonge lorsque je vais dans des lieux que je sais peu ou mal équipés. Je vous donne quelques unes de mes astuces dans mon article la mallette du formateur. Qu’est-ce qu’un plan B ? Avoir un plan B ne signifie pas forcément être obligé d’investir dans un ordinateur portable ou un vidéoprojecteur, qui eux-aussi de toute façon peuvent vous lâcher pour une raison mystérieuse (ou pas !). Avoir un plan B, c’est avant tout savoir rebondir avec humour et entrain pour que votre groupe de stagiaires ne souffre pas de la situation. Un bon plan B c’est : -Des photocopies de vos supports dans un format distribuable aux stagiaires qui sont prêtes avant la formation. Cela permet également aux stagiaires de ne prendre que quelques notes et de rester concentrés sur ce que vous dites. - Un paperboard et/ou un tableau blanc pour noter au pied levé les éléments fondamentaux de votre formation. - Si vous avez des vidéos à montrer, pensez à inverser des parties de votre formation, par exemple, tout en prévenant les stagiaires. Bref, un retour à l’ancienne, à une époque où powerpoint et les vidéoprojecteurs n’existaient pas. Si, si croyez-moi, Aristote n’en avait pas besoin ! (je rigole, bien sûr) Vous pourrez ainsi montrer aux stagiaires que vous maîtrisez parfaitement votre sujet. 4ème piège : ignorer une magnifique faute de grammaire ou d’orthographe Je lis et relis de nombreuses fois mes supports, quels qu’ils soient, et quoi qu’il arrive, j’ai toujours une ou deux coquilles sur l’ensemble. Pourquoi ? Parce que nous avons tous tendance à davantage revoir le fond que la forme, on se concentre sur le contenu et moins sur l’orthographe ou la grammaire. Sauf que quand j’anime, soudain cette « énoooooorme » faute d’orthographe jaillit devant mes yeux et cela m’horrifie (je déteste faire des fautes !). Plusieurs pistes s’offrent à moi dans ce cas là : - Faire comme si je n’avais rien vu et la corriger en douce pendant la pause pour mes futures interventions. - Attendre qu’un stagiaire s’en aperçoive et me fasse une remarque pour la corriger. En fait, beaucoup de stagiaires verront la fautes et peut oseront vous le dire ! - M’interrompre et fermer le diaporama et me précipiter à corriger la dite faute. - Le signaler aux stagiaires pour leur permettre de corriger leur support en même temps que moi, je corrige le mien. Pour ma part, j’opte pour la dernière solution qui m’a été donné par un spécialiste en métacommunication et qui fonctionne très bien. Avant je rougissais jusqu’aux oreilles en priant pour que personne ne voit ma faute (ce qui n’est somme toute pas très marrant à vivre !). 5ème piège : se placer entre le vidéoprojecteur et la zone de projection Il arrive parfois que suivant la configuration des salles, vous ayez très peu de place pour vous positionner face à vos stagiaires. L’idéal étant bien évidemment d’être placé à droite ou à gauche de la surface de projection pour que tout le monde voit le support. J’ai pu constater par ma pratique que parfois, ce n’est pas aussi simple d’aménager l’espace comme on le souhaiterait. Il se peut donc que, comme cela m’arrive parfois, vous soyez obligé de parler à votre auditoire en étant entre le vidéoprojecteur et la surface de projection. Résultat : vous voilà peinturluré de façon plus ou moins charmante, la lumière agressive du vidéo dans les yeux et des ombres grotesques dessinées derrière vous. Pas de bol ! Je vous confie ici une astuce que j’utilise depuis plusieurs années et qui fonctionne très bien quelque soit l’ordinateur que l’on utilise. Lorsque vous voyez que vous devrez vous placer ne serait-ce que quelques minutes devant le vidéo et que vous êtes en mode diaporama de powerpoint appuyez une fois sur la touche N de votre clavier si c’est un AZERTY ou la touche B de votre clavier si c’est un QWERTY. Comme par magie la lampe ne projette plus, tout en restant allumée. Pour revenir en mode projection appuyer une nouvelle fois sur la touche N ou B. A vous de jouer ! Est-ce que vous avez d’autres astuces ? ou d’autres problèmes de projection ? N’hésitez pas à m’en faire part dans vos commentaires.
source : Pixabay

Qu’est-ce qu’un plan B ?

Avoir un plan B ne signifie pas forcément être obligé d’investir dans un ordinateur portable ou un vidéoprojecteur, qui eux-aussi de toute façon peuvent vous lâcher pour une raison mystérieuse (ou pas !).

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Avoir un plan B, c’est avant tout savoir rebondir avec humour et entrain pour que votre groupe de stagiaires ne souffre pas de la situation.

Un bon plan B c’est à mon sens (et vous pouvez en avoir d’autres!) :

  • Des photocopies de vos supports dans un format distribuable aux stagiaires qui sont prêtes avant la formation. Cela permet également aux stagiaires de ne prendre que quelques notes et de rester concentrés sur ce que vous dites.
  • Un paperboard et/ou un tableau blanc pour noter au pied levé les éléments fondamentaux de votre formation.
  • Si vous avez des vidéos à montrer, pensez à inverser des parties de votre formation, par exemple, tout en prévenant les stagiaires.

Bref, un retour à l’ancienne, à une époque où powerpoint et les vidéoprojecteurs n’existaient pas. Si, si croyez-moi, Aristote n’en avait pas besoin ! (je rigole, bien sûr)

Vous pourrez ainsi montrer aux stagiaires que vous maîtrisez parfaitement votre sujet.

Je vais aborder ici quelques astuces pour faire face à 5 problèmes courants de projection powerpoint. En effet, notre beau métier de formateur est parfois pavé de chausses trappes et autres pièges. Nous pouvons essayer d’en éviter certains grâce à une excellente préparation, sauf qu’il est impossible de tout maîtriser. 1er piège : rester prisonnier de son support Parfois on a tendance à lire son support. En effet, celui –ci comprend beaucoup de détails et d’éléments qu’on estime importants (dates, noms, chiffres…) tant pour nous que pour les stagiaires. Il peut être très tentant de le lire de peur de dire une bêtise ou d’en oublier. Malheureusement, dans ce cas, on tourne le dos aux stagiaires car on focalise sur la surface projetée. Il est préférable d’alléger vos supports si vous le pouvez et de pouvoir jeter un œil de temps en temps que l’écran de votre ordinateur que vous aurez tourné judicieusement vers vous. Comme cela, même en étant debout vous pourrez le voir. 2ème piège : avoir des supports trop chargés Comme tout le monde, lorsque j’ai commencé à animer des formations, j’avais tendance à en mettre trop sur chaque « slide ». Je craignais d’oublier d’aborder un sujet ou un élément fondamental, et donc, j’avais tendance à surcharger mes supports. Rapidement, je me suis aperçue que je n’en avais pas besoin puisque je connaissais mon sujet. Comme vous, vous connaissez le votre. J’ai également réalisé que je perdais l’attention des stagiaires qui prenaient le temps de lire chaque support et qui, de ce fait, ne m’écoutaient plus. J’ai compris qu’il fallait moins charger les supports. Il est essentiel de ne mettre que des mots clés, schémas épurés ou dessins sur vos supports afin que ni vous ni les stagiaires ne soyez tenté de rester figés dans leur lecture. 3ème piège : ne pas avoir de plan B Pour quelles raisons avoir un plan B J’ai déjà un peu abordé les problèmes techniques du matériel dans mon article XXXXXXXX En effet, il se peut que pour une raison ou une autre, vous ne puissiez pas utiliser votre support powerpoint. Par exemple, si vous avez une grosse coupure d’électricité pendant la vidéoprojection. Et oui ! Cela m’est déjà arrivé une fois ! Vive les orages du sud-ouest. Cela a duré 2 heures quand même ! Parfois, c’est l’ordinateur qui tombe en panne de façon inexpliquée, ou qui refuse de démarrer suite à une mise à jour de windows. Cela m’est arrivé aussi. D’autres fois, c’est le vidéoprojecteur qui ne fonctionne pas, ou n’est pas compatible avec votre matériel, ou dont la lampe est tellement vieille que votre powerpoint s’affiche en jaune (illisible) ou que l’image saute en permanence. Cela m’est aussi arrivé. Si bien que j’ai décidé de m’équiper d’un ordi portable efficace et compatible avec un videoprojecteur simple mais performant. J’emporte également une multiprise avec une rallonge lorsque je vais dans des lieux que je sais peu ou mal équipés. Je vous donne quelques unes de mes astuces dans mon article la mallette du formateur. Qu’est-ce qu’un plan B ? Avoir un plan B ne signifie pas forcément être obligé d’investir dans un ordinateur portable ou un vidéoprojecteur, qui eux-aussi de toute façon peuvent vous lâcher pour une raison mystérieuse (ou pas !). Avoir un plan B, c’est avant tout savoir rebondir avec humour et entrain pour que votre groupe de stagiaires ne souffre pas de la situation. Un bon plan B c’est : -Des photocopies de vos supports dans un format distribuable aux stagiaires qui sont prêtes avant la formation. Cela permet également aux stagiaires de ne prendre que quelques notes et de rester concentrés sur ce que vous dites. - Un paperboard et/ou un tableau blanc pour noter au pied levé les éléments fondamentaux de votre formation. - Si vous avez des vidéos à montrer, pensez à inverser des parties de votre formation, par exemple, tout en prévenant les stagiaires. Bref, un retour à l’ancienne, à une époque où powerpoint et les vidéoprojecteurs n’existaient pas. Si, si croyez-moi, Aristote n’en avait pas besoin ! (je rigole, bien sûr) Vous pourrez ainsi montrer aux stagiaires que vous maîtrisez parfaitement votre sujet. 4ème piège : ignorer une magnifique faute de grammaire ou d’orthographe Je lis et relis de nombreuses fois mes supports, quels qu’ils soient, et quoi qu’il arrive, j’ai toujours une ou deux coquilles sur l’ensemble. Pourquoi ? Parce que nous avons tous tendance à davantage revoir le fond que la forme, on se concentre sur le contenu et moins sur l’orthographe ou la grammaire. Sauf que quand j’anime, soudain cette « énoooooorme » faute d’orthographe jaillit devant mes yeux et cela m’horrifie (je déteste faire des fautes !). Plusieurs pistes s’offrent à moi dans ce cas là : - Faire comme si je n’avais rien vu et la corriger en douce pendant la pause pour mes futures interventions. - Attendre qu’un stagiaire s’en aperçoive et me fasse une remarque pour la corriger. En fait, beaucoup de stagiaires verront la fautes et peut oseront vous le dire ! - M’interrompre et fermer le diaporama et me précipiter à corriger la dite faute. - Le signaler aux stagiaires pour leur permettre de corriger leur support en même temps que moi, je corrige le mien. Pour ma part, j’opte pour la dernière solution qui m’a été donné par un spécialiste en métacommunication et qui fonctionne très bien. Avant je rougissais jusqu’aux oreilles en priant pour que personne ne voit ma faute (ce qui n’est somme toute pas très marrant à vivre !). 5ème piège : se placer entre le vidéoprojecteur et la zone de projection Il arrive parfois que suivant la configuration des salles, vous ayez très peu de place pour vous positionner face à vos stagiaires. L’idéal étant bien évidemment d’être placé à droite ou à gauche de la surface de projection pour que tout le monde voit le support. J’ai pu constater par ma pratique que parfois, ce n’est pas aussi simple d’aménager l’espace comme on le souhaiterait. Il se peut donc que, comme cela m’arrive parfois, vous soyez obligé de parler à votre auditoire en étant entre le vidéoprojecteur et la surface de projection. Résultat : vous voilà peinturluré de façon plus ou moins charmante, la lumière agressive du vidéo dans les yeux et des ombres grotesques dessinées derrière vous. Pas de bol ! Je vous confie ici une astuce que j’utilise depuis plusieurs années et qui fonctionne très bien quelque soit l’ordinateur que l’on utilise. Lorsque vous voyez que vous devrez vous placer ne serait-ce que quelques minutes devant le vidéo et que vous êtes en mode diaporama de powerpoint appuyez une fois sur la touche N de votre clavier si c’est un AZERTY ou la touche B de votre clavier si c’est un QWERTY. Comme par magie la lampe ne projette plus, tout en restant allumée. Pour revenir en mode projection appuyer une nouvelle fois sur la touche N ou B. A vous de jouer ! Est-ce que vous avez d’autres astuces ? ou d’autres problèmes de projection ? N’hésitez pas à m’en faire part dans vos commentaires.
Source : Pixabay

4ème  piège : ignorer une magnifique faute de grammaire ou d’orthographe

Je lis et relis de nombreuses fois mes supports, quels qu’ils soient, et quoi qu’il arrive, j’ai toujours une ou deux coquilles sur l’ensemble. Pourquoi ? Parce que nous avons tous tendance à davantage revoir le fond que la forme, on se concentre sur le contenu et moins sur l’orthographe ou la grammaire.

Sauf que quand j’anime, soudain cette « énoooooorme » faute d’orthographe jaillit devant mes yeux et cela m’horrifie (je déteste faire des fautes !).

Plusieurs pistes s’offrent à moi dans ce cas là :

  • Faire comme si je n’avais rien vu et la corriger en douce pendant la pause pour mes futures interventions.
  • Attendre qu’un stagiaire s’en aperçoive et me fasse une remarque pour la corriger. En fait, beaucoup de stagiaires verront la faute et peut oseront vous le dire !
  • M’interrompre, fermer le diaporama et me précipiter à corriger la dite faute.
  • Le signaler aux stagiaires pour leur permettre de corriger leur support en même temps que moi, je corrige le mien.

Pour ma part, j’opte pour la dernière solution qui m’a été donné par un spécialiste en métacommunication et qui fonctionne très bien. Avant je rougissais jusqu’aux oreilles en priant pour que personne ne voit ma faute (ce qui n’est, somme toute, pas très marrant à vivre !).

Je vais aborder ici quelques astuces pour faire face à 5 problèmes courants de projection powerpoint. En effet, notre beau métier de formateur est parfois pavé de chausses trappes et autres pièges. Nous pouvons essayer d’en éviter certains grâce à une excellente préparation, sauf qu’il est impossible de tout maîtriser. 1er piège : rester prisonnier de son support Parfois on a tendance à lire son support. En effet, celui –ci comprend beaucoup de détails et d’éléments qu’on estime importants (dates, noms, chiffres…) tant pour nous que pour les stagiaires. Il peut être très tentant de le lire de peur de dire une bêtise ou d’en oublier. Malheureusement, dans ce cas, on tourne le dos aux stagiaires car on focalise sur la surface projetée. Il est préférable d’alléger vos supports si vous le pouvez et de pouvoir jeter un œil de temps en temps que l’écran de votre ordinateur que vous aurez tourné judicieusement vers vous. Comme cela, même en étant debout vous pourrez le voir. 2ème piège : avoir des supports trop chargés Comme tout le monde, lorsque j’ai commencé à animer des formations, j’avais tendance à en mettre trop sur chaque « slide ». Je craignais d’oublier d’aborder un sujet ou un élément fondamental, et donc, j’avais tendance à surcharger mes supports. Rapidement, je me suis aperçue que je n’en avais pas besoin puisque je connaissais mon sujet. Comme vous, vous connaissez le votre. J’ai également réalisé que je perdais l’attention des stagiaires qui prenaient le temps de lire chaque support et qui, de ce fait, ne m’écoutaient plus. J’ai compris qu’il fallait moins charger les supports. Il est essentiel de ne mettre que des mots clés, schémas épurés ou dessins sur vos supports afin que ni vous ni les stagiaires ne soyez tenté de rester figés dans leur lecture. 3ème piège : ne pas avoir de plan B Pour quelles raisons avoir un plan B J’ai déjà un peu abordé les problèmes techniques du matériel dans mon article XXXXXXXX En effet, il se peut que pour une raison ou une autre, vous ne puissiez pas utiliser votre support powerpoint. Par exemple, si vous avez une grosse coupure d’électricité pendant la vidéoprojection. Et oui ! Cela m’est déjà arrivé une fois ! Vive les orages du sud-ouest. Cela a duré 2 heures quand même ! Parfois, c’est l’ordinateur qui tombe en panne de façon inexpliquée, ou qui refuse de démarrer suite à une mise à jour de windows. Cela m’est arrivé aussi. D’autres fois, c’est le vidéoprojecteur qui ne fonctionne pas, ou n’est pas compatible avec votre matériel, ou dont la lampe est tellement vieille que votre powerpoint s’affiche en jaune (illisible) ou que l’image saute en permanence. Cela m’est aussi arrivé. Si bien que j’ai décidé de m’équiper d’un ordi portable efficace et compatible avec un videoprojecteur simple mais performant. J’emporte également une multiprise avec une rallonge lorsque je vais dans des lieux que je sais peu ou mal équipés. Je vous donne quelques unes de mes astuces dans mon article la mallette du formateur. Qu’est-ce qu’un plan B ? Avoir un plan B ne signifie pas forcément être obligé d’investir dans un ordinateur portable ou un vidéoprojecteur, qui eux-aussi de toute façon peuvent vous lâcher pour une raison mystérieuse (ou pas !). Avoir un plan B, c’est avant tout savoir rebondir avec humour et entrain pour que votre groupe de stagiaires ne souffre pas de la situation. Un bon plan B c’est : -Des photocopies de vos supports dans un format distribuable aux stagiaires qui sont prêtes avant la formation. Cela permet également aux stagiaires de ne prendre que quelques notes et de rester concentrés sur ce que vous dites. - Un paperboard et/ou un tableau blanc pour noter au pied levé les éléments fondamentaux de votre formation. - Si vous avez des vidéos à montrer, pensez à inverser des parties de votre formation, par exemple, tout en prévenant les stagiaires. Bref, un retour à l’ancienne, à une époque où powerpoint et les vidéoprojecteurs n’existaient pas. Si, si croyez-moi, Aristote n’en avait pas besoin ! (je rigole, bien sûr) Vous pourrez ainsi montrer aux stagiaires que vous maîtrisez parfaitement votre sujet. 4ème piège : ignorer une magnifique faute de grammaire ou d’orthographe Je lis et relis de nombreuses fois mes supports, quels qu’ils soient, et quoi qu’il arrive, j’ai toujours une ou deux coquilles sur l’ensemble. Pourquoi ? Parce que nous avons tous tendance à davantage revoir le fond que la forme, on se concentre sur le contenu et moins sur l’orthographe ou la grammaire. Sauf que quand j’anime, soudain cette « énoooooorme » faute d’orthographe jaillit devant mes yeux et cela m’horrifie (je déteste faire des fautes !). Plusieurs pistes s’offrent à moi dans ce cas là : - Faire comme si je n’avais rien vu et la corriger en douce pendant la pause pour mes futures interventions. - Attendre qu’un stagiaire s’en aperçoive et me fasse une remarque pour la corriger. En fait, beaucoup de stagiaires verront la fautes et peut oseront vous le dire ! - M’interrompre et fermer le diaporama et me précipiter à corriger la dite faute. - Le signaler aux stagiaires pour leur permettre de corriger leur support en même temps que moi, je corrige le mien. Pour ma part, j’opte pour la dernière solution qui m’a été donné par un spécialiste en métacommunication et qui fonctionne très bien. Avant je rougissais jusqu’aux oreilles en priant pour que personne ne voit ma faute (ce qui n’est somme toute pas très marrant à vivre !). 5ème piège : se placer entre le vidéoprojecteur et la zone de projection Il arrive parfois que suivant la configuration des salles, vous ayez très peu de place pour vous positionner face à vos stagiaires. L’idéal étant bien évidemment d’être placé à droite ou à gauche de la surface de projection pour que tout le monde voit le support. J’ai pu constater par ma pratique que parfois, ce n’est pas aussi simple d’aménager l’espace comme on le souhaiterait. Il se peut donc que, comme cela m’arrive parfois, vous soyez obligé de parler à votre auditoire en étant entre le vidéoprojecteur et la surface de projection. Résultat : vous voilà peinturluré de façon plus ou moins charmante, la lumière agressive du vidéo dans les yeux et des ombres grotesques dessinées derrière vous. Pas de bol ! Je vous confie ici une astuce que j’utilise depuis plusieurs années et qui fonctionne très bien quelque soit l’ordinateur que l’on utilise. Lorsque vous voyez que vous devrez vous placer ne serait-ce que quelques minutes devant le vidéo et que vous êtes en mode diaporama de powerpoint appuyez une fois sur la touche N de votre clavier si c’est un AZERTY ou la touche B de votre clavier si c’est un QWERTY. Comme par magie la lampe ne projette plus, tout en restant allumée. Pour revenir en mode projection appuyer une nouvelle fois sur la touche N ou B. A vous de jouer ! Est-ce que vous avez d’autres astuces ? ou d’autres problèmes de projection ? N’hésitez pas à m’en faire part dans vos commentaires.
Source : Pixabay

5ème piège : se placer entre le vidéoprojecteur et la zone de projection

Il arrive parfois que suivant la configuration des salles, vous ayez très peu de place pour vous positionner face à vos stagiaires.

L’idéal étant bien évidemment d’être placé à droite ou à gauche de la surface de projection pour que tout le monde voit le support.

J’ai pu constater par ma pratique que parfois, ce n’est pas aussi simple d’aménager l’espace comme on le souhaiterait.

Il se peut donc que, comme cela m’arrive parfois, vous soyez obligé de parler à votre auditoire en étant placé entre le vidéoprojecteur et la surface de projection.

Résultat : vous voilà peinturluré de façon plus ou moins charmante, la lumière agressive du vidéo dans les yeux et des ombres grotesques dessinées derrière vous. Pas de bol !

Je vais aborder ici quelques astuces pour faire face à 5 problèmes courants de projection powerpoint. En effet, notre beau métier de formateur est parfois pavé de chausses trappes et autres pièges. Nous pouvons essayer d’en éviter certains grâce à une excellente préparation, sauf qu’il est impossible de tout maîtriser. 1er piège : rester prisonnier de son support Parfois on a tendance à lire son support. En effet, celui –ci comprend beaucoup de détails et d’éléments qu’on estime importants (dates, noms, chiffres…) tant pour nous que pour les stagiaires. Il peut être très tentant de le lire de peur de dire une bêtise ou d’en oublier. Malheureusement, dans ce cas, on tourne le dos aux stagiaires car on focalise sur la surface projetée. Il est préférable d’alléger vos supports si vous le pouvez et de pouvoir jeter un œil de temps en temps que l’écran de votre ordinateur que vous aurez tourné judicieusement vers vous. Comme cela, même en étant debout vous pourrez le voir. 2ème piège : avoir des supports trop chargés Comme tout le monde, lorsque j’ai commencé à animer des formations, j’avais tendance à en mettre trop sur chaque « slide ». Je craignais d’oublier d’aborder un sujet ou un élément fondamental, et donc, j’avais tendance à surcharger mes supports. Rapidement, je me suis aperçue que je n’en avais pas besoin puisque je connaissais mon sujet. Comme vous, vous connaissez le votre. J’ai également réalisé que je perdais l’attention des stagiaires qui prenaient le temps de lire chaque support et qui, de ce fait, ne m’écoutaient plus. J’ai compris qu’il fallait moins charger les supports. Il est essentiel de ne mettre que des mots clés, schémas épurés ou dessins sur vos supports afin que ni vous ni les stagiaires ne soyez tenté de rester figés dans leur lecture. 3ème piège : ne pas avoir de plan B Pour quelles raisons avoir un plan B J’ai déjà un peu abordé les problèmes techniques du matériel dans mon article XXXXXXXX En effet, il se peut que pour une raison ou une autre, vous ne puissiez pas utiliser votre support powerpoint. Par exemple, si vous avez une grosse coupure d’électricité pendant la vidéoprojection. Et oui ! Cela m’est déjà arrivé une fois ! Vive les orages du sud-ouest. Cela a duré 2 heures quand même ! Parfois, c’est l’ordinateur qui tombe en panne de façon inexpliquée, ou qui refuse de démarrer suite à une mise à jour de windows. Cela m’est arrivé aussi. D’autres fois, c’est le vidéoprojecteur qui ne fonctionne pas, ou n’est pas compatible avec votre matériel, ou dont la lampe est tellement vieille que votre powerpoint s’affiche en jaune (illisible) ou que l’image saute en permanence. Cela m’est aussi arrivé. Si bien que j’ai décidé de m’équiper d’un ordi portable efficace et compatible avec un videoprojecteur simple mais performant. J’emporte également une multiprise avec une rallonge lorsque je vais dans des lieux que je sais peu ou mal équipés. Je vous donne quelques unes de mes astuces dans mon article la mallette du formateur. Qu’est-ce qu’un plan B ? Avoir un plan B ne signifie pas forcément être obligé d’investir dans un ordinateur portable ou un vidéoprojecteur, qui eux-aussi de toute façon peuvent vous lâcher pour une raison mystérieuse (ou pas !). Avoir un plan B, c’est avant tout savoir rebondir avec humour et entrain pour que votre groupe de stagiaires ne souffre pas de la situation. Un bon plan B c’est : -Des photocopies de vos supports dans un format distribuable aux stagiaires qui sont prêtes avant la formation. Cela permet également aux stagiaires de ne prendre que quelques notes et de rester concentrés sur ce que vous dites. - Un paperboard et/ou un tableau blanc pour noter au pied levé les éléments fondamentaux de votre formation. - Si vous avez des vidéos à montrer, pensez à inverser des parties de votre formation, par exemple, tout en prévenant les stagiaires. Bref, un retour à l’ancienne, à une époque où powerpoint et les vidéoprojecteurs n’existaient pas. Si, si croyez-moi, Aristote n’en avait pas besoin ! (je rigole, bien sûr) Vous pourrez ainsi montrer aux stagiaires que vous maîtrisez parfaitement votre sujet. 4ème piège : ignorer une magnifique faute de grammaire ou d’orthographe Je lis et relis de nombreuses fois mes supports, quels qu’ils soient, et quoi qu’il arrive, j’ai toujours une ou deux coquilles sur l’ensemble. Pourquoi ? Parce que nous avons tous tendance à davantage revoir le fond que la forme, on se concentre sur le contenu et moins sur l’orthographe ou la grammaire. Sauf que quand j’anime, soudain cette « énoooooorme » faute d’orthographe jaillit devant mes yeux et cela m’horrifie (je déteste faire des fautes !). Plusieurs pistes s’offrent à moi dans ce cas là : - Faire comme si je n’avais rien vu et la corriger en douce pendant la pause pour mes futures interventions. - Attendre qu’un stagiaire s’en aperçoive et me fasse une remarque pour la corriger. En fait, beaucoup de stagiaires verront la fautes et peut oseront vous le dire ! - M’interrompre et fermer le diaporama et me précipiter à corriger la dite faute. - Le signaler aux stagiaires pour leur permettre de corriger leur support en même temps que moi, je corrige le mien. Pour ma part, j’opte pour la dernière solution qui m’a été donné par un spécialiste en métacommunication et qui fonctionne très bien. Avant je rougissais jusqu’aux oreilles en priant pour que personne ne voit ma faute (ce qui n’est somme toute pas très marrant à vivre !). 5ème piège : se placer entre le vidéoprojecteur et la zone de projection Il arrive parfois que suivant la configuration des salles, vous ayez très peu de place pour vous positionner face à vos stagiaires. L’idéal étant bien évidemment d’être placé à droite ou à gauche de la surface de projection pour que tout le monde voit le support. J’ai pu constater par ma pratique que parfois, ce n’est pas aussi simple d’aménager l’espace comme on le souhaiterait. Il se peut donc que, comme cela m’arrive parfois, vous soyez obligé de parler à votre auditoire en étant entre le vidéoprojecteur et la surface de projection. Résultat : vous voilà peinturluré de façon plus ou moins charmante, la lumière agressive du vidéo dans les yeux et des ombres grotesques dessinées derrière vous. Pas de bol ! Je vous confie ici une astuce que j’utilise depuis plusieurs années et qui fonctionne très bien quelque soit l’ordinateur que l’on utilise. Lorsque vous voyez que vous devrez vous placer ne serait-ce que quelques minutes devant le vidéo et que vous êtes en mode diaporama de powerpoint appuyez une fois sur la touche N de votre clavier si c’est un AZERTY ou la touche B de votre clavier si c’est un QWERTY. Comme par magie la lampe ne projette plus, tout en restant allumée. Pour revenir en mode projection appuyer une nouvelle fois sur la touche N ou B. A vous de jouer ! Est-ce que vous avez d’autres astuces ? ou d’autres problèmes de projection ? N’hésitez pas à m’en faire part dans vos commentaires.
Source : Pixabay

Je vous confie ici une astuce que j’utilise depuis plusieurs années et qui fonctionne très bien quelque soit l’ordinateur que l’on utilise.

Lorsque vous voyez que vous devrez vous placer ne serait-ce que quelques minutes devant le vidéo et que vous êtes en mode diaporama de powerpoint  appuyez  une fois sur la touche N de votre clavier si c’est un AZERTY ou la touche B de votre clavier si c’est un QWERTY.

Comme par magie la lampe ne projette plus, tout en restant allumée. Pour revenir en mode projection appuyer une nouvelle fois sur la touche N ou B.

A vous de jouer !

Est-ce que vous avez d’autres astuces ? ou d’autres problèmes de projection ?

N’hésitez pas à m’en faire part dans vos commentaires.

Merci

Nathalie

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2 réflexions sur « Projection powerpoint : 5 pièges à éviter dans vos formations »

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